Genesia
settingsEric Labouze
brushAlexey Yakovlev, Fabrice Weiss
home_workCitizen Game, Super Meeple
local_shippingAbysse Hobby, Super Meeple
| Nombre de joueurs : | 1-5 | ||
|---|---|---|---|
| Age : | 12 ans et + | ||
| Durée de partie : | 75 min | ||
| Langues : | Français | ||
Les avis
Genesia : Un bon jeu de draftJ'ai acheté Genesia au détour d'une promo. Je n'en attendais pas grand chose et franchement après quelques parties je dois dire que je suis plutôt content. Les règles sont claires, logiques et on comprend bien ce qu'il se passe sur le plateau. Le fait de ne pas utiliser toutes les cartes (sauf à 5 joueurs) permet de varier les parties et de faire en sorte que différentes stratégies émergent. Coté stratégie, je trouve que la draft n'oriente pas assez le style de jeu (alors certes ça donne une infusion mais ce n’est pas aussi franc que dans d'autres jeux et on a du mal à définir une stratégie à laquelle on se tient pour les 3 tours (à moins de connaitre le jeu sur le bout des doigts et de preshot les cartes à venir en fonction des couleurs. De la même manière les cartes missions piochées en début de partie n'orientent (selon moi) pas assez la partie, au final ces missions ont un impact assez faible je trouve. Bref, un très bon jeu au gout de "reviens-y" mais un jeu qui a quelques lacunes pour devenir un de mes jeux préférés. Motirius
16/02/2023
8- Genesia : te bible pas, ça va aller
Vu comme ça avec ses éléments 3D et ses parcours rectangulaires, Genesia a l'air d'un jeu abstrait thématisé plus qu'un jeu de développement. Il est à la fois l'un et l'autre. C'est un jeu de prise de territoire avec placement de clans et de villes (les petits plots). Mais ce jeu ne serait rien sans l'intelligence des cartes qui permettent de s'étendre, se défendre, se déplacer ou engranger des points... La subtilité du jeu est de savoir gérer les cartes, les marier et anticiper ou bloquer (quand on connaît le jeu). Si l'âge1 est plus « calme », il creuse réellement les fondations pour la suite. On pourra bien sûr attaquer mais comme souvent dans les jeux de civilisation, la guerre n'est pas le meilleur moyen pour triompher, plutôt pour aplanir quelques bubons gênants. Comme souvent, le thème est surtout sur les cartes et l'on ne ressent pas vraiment l'essor d'une civilisation, même si, à travers la pose de villes, on la voit croître de tour en tour. Trois âges pour tout faire c'est court et intense, il ne faut pas se louper. Après Its a wonderful world, encore un jeu de draft et de civ, alors lequel des deux demanderont certains. Genesia est pour ma part plus simple, (pas plus simpliste), et moins dépendant de la pioche. Les deux partent de la même base mais se développent différemment. Genesia est moins axé combo (il faut cependant choisir une direction), il n'y a pas cette hiérarchie de ressources, on se promène sur un décor... Je le rapprocherai plus d'Inis. Belle présentation pour un jeu élégant qui va demander un peu de pratique (avant très certainement une extension). morlockbob
28/05/2020
7.2 - Genesia : Coup de coeur
Joué ce matin au FIJ à 4 joueurs en 1h45 après les explications des règles. Je trouve dans ce jeu tout ce que j'aime : le draft, les combos, la planification, conquête de territoire, ... Les phases de croissance et d'expression peuvent s'entremêler et surtout un jeu qui monte progressivement en puissance d'âge en âge. La phase d'attaque est redoutable. Surtout au dernier âge. Je suis bluffé par l'auteur qui produit ici son premier jeu (édité ou non). J'ai acheté de suite. AhBadiane
24/02/2020
9.3 - Genesia : Le jeu du chat et de la souris
Vin d'jeu: si l'avis complet et la vidéo de Genesia sur Vin d'jeu vous intéressent, c'est par là: SwatSh
03/02/2020
7.8 - Genesia : Une nouvelle étape dans l'évolution de votre ludothèque ?
Difficile de ne pas penser à 7 Wonders et Bunny Kingdom en voyant Genesia. On est après tout face à un jeu de draft de cartes proposant de construire une civilisation sur trois âges par la pose de jetons sur un plateau dont on cherche à contrôler les régions. À première vue, cela fait beaucoup de similarités, et pourtant, même si l’on peut être très légitimement attiré par d’autres jeux de civilisation à base de draft (et qui ne le serait pas ?), l’analogie est parfaitement fausse tant Éric Labouze parvient à produire de sensations différentes. Outre les superbes illustrations de Fabrice Weiss et Alexei Iakovlev, la grande force de Genesia est dans sa variété. Variété radicale des âges, qui parviennent à traduire mécaniquement certaines différences entre la Préhistoire, le Moyen Âge/Temps modernes et le futur, et offrent ainsi une nouvelle manière d’aborder le monde à partir des acquis de l’ancien. Variété radicale des cartes, chacune offrant des opportunités très différentes des autres et ouvrant donc la voie à des options tactiques que l’on n’aurait simplement pas envisagées sans leur récupération. Ces cartes Âge sont d’autant plus essentielles pour comprendre ce qui fait de Genesia un titre passionnant qu’on n’en posera pas plus de 15 au cours de toute la partie, 5 par âge maximum si on n’en défausse aucune pour récupérer de précieuses pièces. On ne les choisit ni ne les utilise donc à la va-vite, mais on doit essayer de les inscrire dans une optimisation réfléchie de sa peuplade. Boostera-t-on plutôt sa croissance, son expansion, son agressivité, sa capacité défensive, son inventivité, préférera-t-on se récompenser déjà du travail accompli, prendre de l’avance sur les points au détriment d’une avance civilisationnelle ? La conscience qu’on ne pourra pas tout faire, loin de là, met la tension à son comble… Une telle variété pourrait faire craindre le chaos, surtout avec l’interactivité inhérente au système de déplacement des clans sur les plateaux, avec l’avantage accordé au joueur capable d’investir au mieux le continent central de Genesia et les continents de ses adversaires. Encore une fois, la limite du nombre de cartes à chaque âge et leur différence fait des miracles : on n’aura qu’exceptionnellement intérêt à en sélectionner une pour qu’un autre ne l’ait pas, et le jeu ne récompensant pas l’agressivité en soi (par des points pour chaque victoire par exemple) mais seulement certaines de ses conséquences (par la possession de nouveaux territoires ou le blocage de l’expansion d’un adversaire), et toujours en entraînant un coût (l’attaquant perd autant de clans que l’attaqué), elle devient une option plus qu’une nécessité, à laquelle il ne faut céder que ponctuellement avec la certitude qu’elle nous avantagera vraiment. Entre son équilibrage remarquable, son interaction mesurée et un certain plaisir matériel constamment associé aux jeux Super Meeple, Genesia fait très vite oublier sa dimension relativement abstraite pour nous plonger dans une valse de clans très stimulante. On ressort de Genesia avec une confiance encore accrue en Super Meeple, qui pour son troisième jeu original seulement continue de frapper fort ; avec la soif d’une extension (et Super Meeple vient justement de sortir la première extension de son catalogue pour Couleurs de Paris), qui pourrait contenir de nouveaux types de pions, de nouveaux plateaux, surtout de nouvelles cartes ; et avec une grande curiosité pour les prochains travaux d’Éric Labouze et de sa maison Citizen Game (dont c’était quand même le premier jeu !)… D’autant qu’il oeuvre déjà sur Climax, et que la tranche de la boîte envisage vaguement une « suite » à Genesia ! L'intégralité de la critique du jeu est lisible sur VonGuru : Moyocoyani
25/01/2020
8.3
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