On ne va pas passer par 4 chemins : ce jeu est une purge monumentale.
Le monopoly est sans doute l'un des jeux les plus célèbres et connus, que l'on soit joueurs experts de plateau ou simple joueur très occasionnel donc on pouvait s'attendre à en voir à toutes les sauces ou de voir des jeux dérivés sortir.
A ce titre, je citerais le monopoly deal qui est une réussite : simple, accessible et rapide, idéal à la fin d'un petit pic-nic d'été entre amis.
L'anti-monopoly sera au contraire plutôt à sortir si, par une situation inexplicable, vous vous retrouvez obligé de passer du temps avec votre pire ennemi. Bon le problème c'est que vous en souffrirez aussi on ne peut pas tout avoir.
Sans transition place aux explications : quand on achète ce genre de jeux on s'attend à rire un peu, à trouver une sorte de parodie de jeu, éventuellement avec des blagues ou quelques absurdités rigolotes faisant référence au jeu de base. Que nenni ! Rien n'est drôle et à part si les créateurs ont intégrés des caméras dans les boites pour se gausser de notre souffrance en jouant je ne vois vraiment pas. La mécanique est inverse au monopoly ce qui donne des parties interminables, je tire mon chapeau si vous avez pu terminer votre partie (ou vos parties pour les plus masochistes d'entre vous). Avancer dans la partie est d'habitude un plaisir lors d'un jeu de plateau, on voit au fur et à mesure les fruits de la stratégie menée depuis le début de la partie, ici on ne tire aucune satisfaction, c'est le néant, on s'ennuie ferme et pendant longtemps en plus.
Cerise sur le gâteau de cette version de poche Messieurs Dames : les cartes sont si rikikis que même un enfant de 5 ans les trouverait pénible à tenir.
Vous êtes prévenus !