Tout ou presque sur Le FLIP 2013 et le concours des créateurs de jeux

Le concours de créateurs de jeux

Le FLIP décerne depuis 2004 plusieurs catégories de prix concernant les jeux de société. C’est en 2008 que ce produit un grand changement ; les trophées Èditeurs et Créateurs sont distingués l’un de l’autre. Les Trophées Èditeurs récompensent des jeux commercialisés. Ces prix sont décernés par le public des festivaliers et plus par un jury de professionnels comme ce fut le cas pendant quelques temps.

Dans le même temps, les trophées Créateurs prenaient leur indépendance, cette fois avec un jury de professionnels. L’idée étant que les prototypes nécessitent un regard plus habitué car ce sont des jeux en devenir. Pas toujours facile pour un joueur occasionnel de se rendre compte du potentiel de quelques bouts de papiers découpés.

Les pros s’occupent donc des prototypes et les jeux édités, vivant leur propre vie, sont évalués par celles et ceux qui les font vivre : les joueurs.

Cette année pour la première fois, un concours de création des jeux vidéos indépendants se tenaient en même temps. Nous avons pu y croiser Jim Gaudin, ex de JSP et responsable de projet chez Asmodee.

Un jury vraiment trop top !

J’ai l’insigne honneur de présider le jury Créateurs depuis quelques années avec une brochette de pros à la fois sérieux à la tâche et prestes à la plaisanterie. Cela nous offre une ambiance bien appréciable. Le jury de cette année était composé de :

Mathilde Spriet chargée de communication et du développement chez Gigamic que les internautatrices-teurs connaissent bien sur Tric Trac TV.
Jérémie Caplane notre sportif a rejoint le jury après remporté lui-même ce trophée avec « Morfs » qui devint ensuite « Tweegles » édité chez Cocktail Games.
Yohann Mallet est le rédacteur fou en chef du Coin Coin, la gazette du FLIP qu’il écrit et édite chaque soir après son travail de jury, il est également rédacteur pour le magazine Plato.
Benoit Forget qui est désormais le big boss de la toute nouvelle maison d’édition Purple Brain après avoir travaillé chez Libellud et Plato.
Christophe Loyre est professeur d’histoire et passionné de jeux. C’est un des amateurs de « gros » jeux de la bande. Mais pas que…

Cette année deux nouveaux venus se sont joints à l’équipe :

Tom Vuarchex, co-auteur de jeux sporadique comme il aime le dire lui-même et qui est, entre autres, un des créateurs de « Jungle Speed » avec son complice Yako.
Matthieu d’Epenoux, dit malin-crétin-malin, le big boss de Cocktail Games, éditeur spécialisé dans la petite boîte métal de party-games.

Chaque année depuis la création de ce prix, les participations ne cessent d’augmenter avec un record de 111 prototypes présentés en 2013.

Une première sélection se fait sur lecture des règles qui sont envoyées et lues par les membres du jury. Parmi les prétendants, quinze seront retenus. Ils sont répartis en trois groupes : Réflexion, Divertissement et Jeune Public. Cette sélection est à ce stade anonyme. Si les organisateurs connaissent l’identité des auteurs, les membres du jury ne verront que des règles.

Ces quinze là auront également à charge de venir présenter leur prototype durant le festival. Ceux-ci pourront être joués par les festivaliers et enfin par les membres du jury qui se réunissent le dernier week-end du festival.

Ce concours c’est donc l’occasion d’un tête à tête unique puisque les auteurs présentent eux-mêmes leur jeu aux membres du jury. C’est toujours un moment plein de passion malgré la bonne ambiance apparente. Pas facile de s’exposer ainsi au regard des autres surtout quand, comme nous, ils ont la prétention de juger et de récompenser. Voilà un jeu passionnant et cruel.

Les prix décernés seront bien entendu une aide précieuse à l’édition potentielle de ces jeux. De fait, que ce soit les éditeurs présents dans le jury, c’est devenu une coutume pour d’autres éditeurs de venir faire leur marché de nouveautés au FLIP. En général on les repère facilement : ce sont ceux qui prennent des notes.

Cette année plusieurs des lauréats ont pris des contacts sérieux en vue d’une possible édition et pas seulement ceux qui ont été récompensé. De plus, un des intérêts, surtout pour les « jeunes » auteurs est de se confronter à un regard pro. On ne parle pas seulement de qualité mais aussi des tendances du moment, de la faisabilité, …

Profitons de cette occasion pour vous présenter les lauréats et leurs créations.

La catégorie enfant

Trophée Enfant 2013 : Le Capitaine

À tout seigneur tout honneur, commençons par le vainqueur 2013 de cette catégorie : « Le Capitaine » de Charlotte Fillonneau.

Cette jeune illustratrice de 26 ans vit à Rennes. C’est le troisième prototype qu’elle a créé.

« Le Capitaine » est un jeu appartenant à la grande famille des Memory. Le Capitaine est parti et tout le monde veut prendre sa place et surtout convoite son trésor.

Chaque joueur va avoir devant lui sa propre zone composée de tuiles représentant divers éléments marins. En début de jeu, chacun prend connaissance de ses éléments pendant une courte période et zou ! On les retourne faces cachées. À chaque tour, il faudra retrouver une de ces tuiles et donc avoir un peu de mémoire mais pas seulement. Une fois la tuile retournée, il faudra vite poser sa main sur le modèle. Premier arrivé meilleur servi. Des pièces d’or viendront récompenser ceux qui ne se sont pas trompés et qui ont été le plus rapides. Ajoutez a cela quelques tuiles événements comme la terrible tempête qui va venir perturber l’ordre de vos tuiles… Très efficace.


Prix spécial du jury : Mars Attack !

À tout autre seigneur et tout autre honneur, Patrice Pillet, responsable de la célèbre boutique Totem d’Enghien les Bains (qui vient de fêter ses 20 ans), présentait « Mars Attack ». Le nom de Patrice Pillet vous dit peut-être quelque chose puisqu’avant de se consacrer essentiellement à la boutique, il a signé des jeux comme « Armada » et « Totem » avec un certain monsieur Philippe des Pallières.

« Mars Attack » C’est l’histoire de vilains aliens en soucoupes qui viennent envahir la Terre en 2327. Les vilains c’est nous. La Terre est représentée avec des cartes de villes. Les joueurs disposent d’un set de cartes transparentes avec des soucoupes à sa couleur représentées dessus. Quand on pose une carte sur une carte ville, les soucoupes viennent donc recouvrir des zones.

Un joueur possède une ville quand il possède la majorité de soucoupes dessus. Les points que rapportent une ville capturée sont indiqués sur la carte. Seulement voilà, les autres vilains vont venir aussi et souvent recouvrir vos premières soucoupes. C’est la guerre ! Les villes possèdent plusieurs zones avec des points. Les soucoupes en atterrissant peuvent aussi les recouvrir (la ville se détruit) et les gains diminuent donc. Parfois même, la guerre est tellement rude que la ville est complètement détruite et ne rapporte plus rien. C’est cruel. Mais drôle.

Du coup, nous avons gardé notre arme secrète – le fameux prix spécial du jury – qui fut attribué à « Mars Attack ».


La plage

Stéphane Laulhère présentait « La plage ». Stéphane crée des jeux depuis des années mais ce n’est que depuis peu qu’il a passé le difficile cap de les présenter en public. « La plage » est un jeu de placement. Cette plage est découpée en zones plus ou moins proche du bord de mer. Le but est d’y construire de jolis châteaux de sable symbolisés par des empilements de jetons. On pioche ces jetons à l’aveugle dans un sac. Ils sont classés par formes ce qui donne une petite indication sur leur nature possible. Un jeton peut rejoindre un château de sable mais on peut à la place utiliser l’action qui est indiquée dessus. Parmi celles-ci, d’affreux chiens venant se soulager (sur les châteaux des autres), ou papa qui fait la photo ce qui fait marquer des points.

Seulement voilà, la mer monte. Si les bords de l’eau rapportent plus, ils finiront les premiers sous l’eau. Prendrez-vous ce risque ou miserez-vous sur un lieu moins rentable mais plus sûr ?


Des manges et z’on

Audrey Goncalves venait présenter « Des manges et z’on », un jeu de cartes de reconnaissance et de rapidité. Ici, il va falloir se défausser le premier de ses cartes en combattant des invasions d’insectes indésirables. L’astuce : des cartes recto/verso avec d’un côté des insectes et de l’autre le moyen de s’en débarrasser. On pose une première carte face insecte visible. Le joueur suivant doit jouer une carte avec le protocole d’extermination qui correspond. Il fait le bruit qui va bien pour signaler qu’il a la bonne carte et la pose dessus. Seulement les autres joueurs ne voient pas s’il ment ou pas car ils ne verront que la face insecte (qui indiquera au suivant ce qu’il doit jouer). On peut donc accuser un joueur de mentir mais attention à ne pas se tromper car le perdant prendra des cartes de pénalités. Plus le jeu avance plus on doit mentir car moins on a de cartes.


Au bon pêcheur

C’est Loïc Lamy que nous avons découvert, venant nous présenter « Au bon pêcheur ». Loïc Lamy est déjà un auteur édité (« Chazz », « Deadwood », « Lady & Gentlemen »). Voilà un auteur courageux qui vient se lancer dans la course.

« Au bon pêcheur » est également un Memory mais avec du matériel. Au centre de l’aire de jeu, un lac composé de tuile avec des poissons. Pour pêcher, il faut retourner deux tuiles identiques. Pour cela on dispose d’une canne à pêche. C’est un bâton articulé et aimanté qui peut ramasser les tuiles. On se prend une bonne place sur le bord du lac et on se lance. Au début forcément un peu à l’aveuglette. Seulement le lac est grand. On remarque vite que les poissons du centre ne sont pas atteignables. Pour cela, il faudra « acheter » avec un lancer de dé du matériel : une plus grande canne à pêche, une barque, un filet pour retourner plus de tuiles, …

Catégorie Divertissement

Trophée Divertissement 2013 : Money Time

C’est « Money Time » qui remporte le trophée 2013. Là encore c’est la surprise de retrouver Jean-Paul Monnet et Ségolène. On les connaît pour avoir créé le jeu « Meli-Cado » et présentés, car déjà sélectionnés, l’année passée, « Taupe Départ ». Avant de partir pour la Polynésie, ils furent ravis d’avoir été sélectionnés et autant vous dire que la victoire leur a donné de bien beaux sourires.

Je ne sais pas si, comme dans la pub, vous aimez votre banque mais ce jeu nous propose de vivre la vie d’une banque très mouvementée. Les joueurs vont à chaque tour se voir attribuer un rôle secret. On peut être Voleur et vouloir cambrioler, Policier et arrêter les Voleurs ou Client et venir prendre ses sous.

Au centre de la table, quatre quadrants pivotants. En les tournant, on peut composer un code de chiffres et de couleur. À son tour, un joueur va faire pivoter d’un ou deux crans un cadran. Le ou les voleurs connaissent un code secret, s’ils arrivent à l’afficher, ils voleront la banque. Les clients veulent des codes couleurs. Chaque couleur affichée durant la manche leur rapportera des points. Les policiers connaissent un des chiffres du code des voleurs. Leur but est de les dénoncer mais attention de ne pas arrêter un collègues ou un client ! Chacun gagnera (ou perdra) de l’argent en fonction des objectifs atteints. Ça va très vite.


Prix du Public : Targuets

Il n’y a pas que le jury qui a son mot à dire au sujet des créateurs. C’est ainsi que le jeu de Wilfried Fort, sélectionné pour la troisième fois quand même, s’est vu remettre le prix du prototype le plus apprécié du public. Il faut dire qu’il avait de quoi séduire.

« Targuets » est un jeu de comptoir. Une sorte de pétanque de dés. Vous avez trois cibles au milieu de la table sous forme de sous bock. Devant vous une aire de lancement et dessus une pile de trois dés. Votre but est de vous rendre maître du plus de sous bocks possibles en lançant les dés par une pichenette. Le dé le plus fort sur une cible prend possession de celui-ci. On peut récupérer un dé si d’aventure celui-ci affiche le même résultat qu’un autre dé présent sur la table.


Crânes de Cristal

« Crânes de Cristal » était présenté par Tony Champlos, professeur à Rennes. Il s’agit d’un jeu d’exploration et de bagarre. Arrivé dans un labyrinthe sous terrain. On découvrira les lieux au fur et à mesure de la progression à la lueur des torches. Et puis on pourra découvrir les fameux Crânes de Cristal qui seront nécessaires pour emprunter les sorties qui se dévoileront peu à peu. S’il vous manque des crânes le plus simple est d’aller casser la figure à vos camarades pour les détrousser. S’engage alors une phase de combat avec des cartes. Je me suis personnellement fait très mal en envoyant un atemi à Tom Vuarchex… J’aurais dû mieux m’entraîner avant…


Deal

« Deal » d’Étienne Daniault et Florian Sirieix propose un challenge qui aurait pu paraître impossible : un jeu à deux mais de négociation. Nous les avions déjà croisés au Festival de Cannes. Nous sommes ici dans un jeu de cartes assez rapide où chacun va devoir se constituer la plus belle collection d’objets d’arts. Chaque joueur a ses préférences qui sont secrètes. Les objets n’ont pas forcément la même valeur pour tous.

Pendant un tour, un lot de cartes est proposé. Les joueurs vont donc se mettre d’accord pour se les répartir. Des fois ça marche mais pas toujours. Dans ce cas si jamais il n’y a pas d’accord possible c’est le musée national qui en profitera. Pas grave ? En fait si parce que le musée peut gagner contre les joueurs. Alors toujours pas d’accord ?

Le jeu se pratique de base à deux mais les auteurs proposent des variantes pour jouer à trois ou quatre. Chaque configuration donne une ambiance très différente. Un petit côté kniziesque bien plaisant.


Archeologia

« Archeologia » est présenté par Olivier Laffont dit Grob le gueux. Déjà tout un programme ! Ce jeu familial nous met dans la peau d’archéologues qui vont devoir explorer les strates d’un plateau modulable pour en extraire les plus belles pièces. Le but est de réunir des collections en prospectant, en vendant au musée et en achetant des outils qui amélioreront le travail. Surtout quand c’est pour piquer les découvertes des autres. Aucune morale ces archéologues !

Catégorie Réflexion

Trophée Réflexion 2013 : Prohibition

C’est monsieur Hervé Rigal avec son « Prohibition » qui remporte le trophée des jeux poilus avec du cerveau dedans. Hervé Rigal est un habitué des salons et des festivals. Vous pourrez retrouver plusieurs de ses prototypes sur notre base de données ludique, y compris le désormais fameux « Prohibition ».

Dans ce jeu, nous allons devoir parcourir les rues d’une ville américaine tirées au cordeau pour aller de la zone de production d’alcool aux différents lieux de consommations illicites. Points de déplacements, chargements et livraisons. Seulement la police veille et mieux vaut ne pas se trouver dans son angle de vision. Heureusement le boss est là pour nous aider de temps à autres. Il faudra optimiser ses déplacements pour être le premier livreur tout en ennuyant le plus possible ses petits camarades concurrents. Le plateau de jeu est modulable et permet de faire varier les difficultés.


Atoll

« Atoll » est présenté par Christian Rossiquet. C’est sa première participation au FLIP et donc sa première sélection. « Atoll » est un jeu abstrait à thème. Des plongeurs vont cherche dans l’atoll des coraux de différentes couleurs pour constituer des bijoux et des parures plus ou moins recherchés.

Les plongeurs sont figurés par des dés que l’on ne jette pas mais dont les faces servent à connaître la direction qu’ils peuvent prendre. À son tour, un joueur jette des dés et pourra les dépenser pour diverses actions. Le mouvement est la base. On peut avancer un dé dans la direction indiquée du nombre de cases que l’on souhaite (tant qu’il n’y a pas d’obstacle). On prendra le jeton corail présent sur sa case de départ. La récolte est donc toujours différée. Un gentil requin se ballade aussi dans l’eau. S’il ne croque pas les nageurs, il empêche certains déplacements. Un nageur qui sort de l’eau peut se repositionner à son choix sur un des bords du plateau. Les coraux récoltés s’assemblent de différentes manières, chacune rapportant plus ou moins de points en fin de partie.


Apis Mellifera

« Apis Mellifera » nous parle bien sûr des abeilles. C’est un jeu de colonisation présenté par Antoine Pelle. C’est son premier jeu et ne vous laissez pas bercer par le doux bourdonnement des travailleuses. Il s’agit ici de faire prospérer sa ruche, de découvrir et d’utiliser au mieux un environnement que l’on découvre au fur et à mesure des explorations. Il faut toujours garder le bon équilibre entre les travailleuses, les butineuses et les exploratrices. Chaque pion abeille peut évoluer entre ces statuts. On peut également essaimer pour diriger alors plusieurs ruches. Le temps est rythmé par les saisons et mieux vaut se préparer au rude hiver. Winter’s coming !


Méta-Père

« Méta-Père » de Serge Macasdar était surement le plus gros jeu de la sélection. Un prototype impressionnant et un petit goût de « Éclipse » pour ceux qui connaissent. Ici aussi nous sommes dans un jeu de civilisation mais cette fois dans un univers SF. Chaque joueur préside à la destinée d’une espèce sur une planète que l’on va découvrir peu à peu. Une des principales caractéristiques est que les membres de notre espèce vont pouvoir s’adapter génétiquement aux différentes biosphères présentes sur la planète. À chaque tour les choix sont nombreux et variés. Plusieurs chemins sont possibles pour devenir l’espèce dominante. Pour cela il faudra de la stratégie mais aussi beaucoup de tactique car une partie verra beaucoup d’événements arriver auxquels il faudra vite s’adapter. Votre civilisation a été détruite par une montée des eaux ? Cela peut paraître terrible mais finalement vous n’aurez plus besoin que de vous rendre aquatique. C’est plus économique que d’avoir à s’implanter dans plein de milieux différents. Et puis on peut aussi se payer quelques mercenaires, miser sur l’économie ou bien la politique ou bien…

Alors pourquoi “méta-père” comme nom ? Bien à cause des Méta-Barons et des Techno-Pères bien sûr. Mais même Techno-Barons ce n’est pas terrible. Allez un autre nom …


Madsteam

« Madsteam » présenté par Grégory oliver. C’est sa première participation et aussi le premier jeu de ce joueur arrivé depuis peu (mais avec passion) dans le monde ludique.

Dans ce jeu post apocalyptique, chaque joueur va devoir faire survivre une petite équipe retranchée dans un bunker. Il faudra pourtant sortir pour utiliser les différents lieux extérieurs. Il faut de l’eau, de la nourriture, des armes, de quoi fabriquer des objets utiles pour se défendre ou attaquer. Le milieu est limité et plus le temps passe plus la survie sera difficile. Les survivants rapporteront des points en fin de partie mais finalement… une bouche de moins à nourrir… ou deux… ne serait-ce pas plus économique ? Vaut-il mieux assurer la survie de quelques uns ou sauver tout le monde au risque de tout perdre ? Le jeu présente un mélange d’ambiance ameritrash et de gestion à l’allemande.

Et l’année prochaine ?

L’année prochaine, on remet ça bien sûr ! Le jury a présenté à l’équipe organisatrice quelques réformes. La première serait une présélection avant la lecture des règles sur une présentation générale du jeu et de ses points clés. Ceci pour répondre au plus grand nombre de participants et à la qualité générale des propositions.

Une nouvelle catégorie a été envisagée, celle des jeux XXL. Les jeux de réflexion pour joueurs aguerris.

Pour l’instant c’e

st les vacances et nous vous tiendrons informé de l’avancée des différents projets.

Si nous en avons la possibilité et que cela ne fait pas exploser nos gentils programmeurs, Tric Trac renforcera sa position de partenaire. Ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Là encore nous vous tiendrons informés.

Que dire en conclusion ? Que d’évidence la création ludique est en pleine effervescence. Tant au niveau de la quantité que de la qualité et cela est vraiment réjouissant.

Je sais que presque tous les prototypes présentés ici sont entre les mains d’éditeurs et que certains une déjà de très fortes chances de se retrouver sur nos tables un jour ou l’autre. C’est tout le bien que nous leur souhaitons. J’espère que certains vous auront mis l’eau à la bouche comme ils ont su le faire pour nous. Vous pourrez surement les retrouver dans différents festivals de France et d’ailleurs. Testez les et soutenez ceux qui vous auront séduit.

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► Le site officiel du Festival Ludique International de Parthenay

Merci de la part de tous ceux qui n'ont pu s'y rendre. Ce Festival à l'air vraiment sympa, j'espère avoir l'occasion d'y aller dans les années à venir !

Je suis impressionné par la qualité graphique globale des protos !

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Bonjour. Pourriez-vous changer l'erreur de nom pour Deal ? Il ne s'agit pas de Franck Sireix mais de Florian Sirieix... Merci d'avance !

Euh... on peut changer mon nom ? C'est Florian Sirieix, pas Franck Sireix...