test for sale

[For Sale]

Spéculer et faire fructifier son pactole c’est tout un art. Saurez-vous acheter les meilleures maisons au plus bas prix, tandis que vous adversaires se ruineront pour une bicoque, et tout ceci pour les revendre plus tard plus cher qu’elles ne le valent ? Tout un art je vous dis. Un art que vous allez devoir maitriser pour vous en sortir dans For Sale.

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For Sale
Un jeu de Stefan Dorra
Illustré par <a href=“//www.trictrac.net/repertoire/personnalite/charlene-catell-ruz-le-scanff” title=“Charlène “Catell-Ruz” Le Scanff”>Charlène “Catell-Ruz” Le Scanff
Publié par Iello
3 à 6 joueurs
A partir de 10 ans
Langue de la règle: Française
Durée: 20 minutes
Prix: 15,00 €


A vendre

Il existe beaucoup de jeux de cartes sur le marché et pour parvenir à sortir du lot il faut parvenir à proposer quelque chose de neuf et de bien huilé aux joueurs. Le jeu de Steffan Dorra est sorti la première fois en 1997 aux États-Unis, et a depuis connu de nombreuses traductions dans divers pays avant de parvenir jusqu’à chez nous par le biais de Iello, dans une boite plus modeste qui entre dans leur gamme de jeux aux boites aimantées. À l’intérieur 30 cartes Maison, 30 cartes Chèque et enfin 84 jetons Pièce, voici le contenu plutôt léger et facile à emporter de For Sale.

Au niveau du style graphique, celui-ci tout en étant simple est parfaitement lisible et agréable à l’œil. Voir la progression de la valeur des maisons amusera les joueurs qui n’hésiteront pas à les évoquer au fil de la partie. Une jolie édition qui sied parfaitement au jeu.

À jouer

Une fois les règles lues en quelques minutes, on se lance à corps perdu dans les enchères. Les paniers percés jetteront l’argent par les fenêtres tandis que les plus économes n’auront de cesse de compter leur argent restant. Les choix seront parfois durs, car faudra-t-il conserver ses pièces pour de futures cartes plus intéressantes, ou bien s’emparer de plusieurs de valeurs moyennes ? Certains tours seront bien plus calmes comme lorsque les cartes carton ou égouts sortent. Ce qui ne manquera de déclencher un fou rire chez les joueurs qui s’imaginent déjà emménager dans ces endroits incongrus.

La première phase se termine, et tous s’emparent de leurs cartes. Ils pensent que les choix complexes sont derrière eux. Ils se trompent lamentablement les pauvres, car la seconde phase ne sera pas plus reposante. Et gérer son parc d’habitation pour pouvoir en tirer le maximum ne sera pas chose aisée, surtout que dans le tas les chèques refusés rôdent. Les tours s’enchainent , certains grimacent de joie ou de dépit, mais tous repartent avec des chèques, dont la valeur varie énormément. Mais déjà la fin de la partie pointe le bout de son nez, et c’est l’heure des comptes. Les plus prudents auront accumulé des sommes correctes tandis que le moins chanceux restera en queue de peloton, et que le plus tête brûlée sera parvenu à amasser la plus grosse fortune. Ce n’est pas un jeu pour les anticapitalistes, c’est certain, mais qu’importe, car il ne s’agit que d’un jeu, et que déjà les cartes sont rebattues pour une seconde partie.

À apprendre

Les règles sont simples : dans une première phase, les joueurs vont enchérir les uns après les autres pour tenter d’acquérir les meilleures propriétés, chacun repartant avec une carte à chaque tour. Les valeurs allant de 1 à 30. Celui ayant payé le plus cher repartant avec la carte ayant la plus haute valeur. Une fois l’acquisition effectuée, le joueur récupère la moitié des pièces qu’il avait engagé, arrondi au supérieur, ce qui lui permet de ne jamais être à sec, une excellente idée. Une fois toutes les cartes Maison jouées, on passe à la seconde phase : la vente.

Cette fois-ci on va étaler sur la table autant de chèque que de joueur, dont la valeur varie entre 0 et 15 000, chacune existant en 2 exemplaires. Puis les joueurs vont jouer simultanément une carte de leur main. Celui ayant joué la carte la plus forte remportant le plus gros chèque, et ainsi de suite jusqu’à que toutes les cartes sur la table soient prises. Puis l’on recommence jusqu’à épuisement de la pile.

Enfin, on compte l’argent que l’on possède en ajoutant les possibles pièces qui restent de la première phase, le plus riche remporte la partie. En cas d’égalité c’est celui qui a le plus de pièces qui l’emporte. Le jeu propose quelques variantes qui rendent l’expérience encore plus vache.

À rejouer

Simple comme tout, amusant et rapide, For Sale dispose de toutes les qualités nécessaires pour hanter pendant de longues années nos tables de jeu, que ce soit en famille ou entre amis. Plus amusants avec plus de joueurs, il reste drôle à 3 joueurs, sans posséder cette tension entre chaque tour. For sale prend donc une place de choix dans la très grande famille des jeux de cartes, et sa qualité ludique fait qu’il n’a pas volé cette place, mais qu’il a juste su l’acheter en y mettant le bon prix, en respectant la loi de l’offre et de la demande. Il offre un jeu simple et intéressant alors que les joueurs demandent des jeux rapides et jouables avec tous. For Sale a tapé juste pour notre plus grand plaisir de joueur.

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Qu'on se le dise, For sale, c'est la quintessence du jeu d'enchères et ça tient en 20 minutes.

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