Jack le Pirate : Blackjack sur les étals et dans l'histoire

[Jack le Pirate]

Le joueur habite au 21

Jack le Pirate : Blackjack sur les étals et dans l'histoire

France Cartes est un des maîtres cartiers le plus connus et œuvre également comme éditeur depuis bien des années.

Viens de paraître dans une gamme de poche “Jack le Pirate” dont l’auteur n’est pas crédité, ce qui n’est pas étrange car le jeu est en réalité une adaptation presque fidèle du traditionnel Blackjack pratiqué aujourd’hui dans de nombreux casinos du Monde.

Malgré son nom très anglo-saxon, il semblerait que le BlackJack provienne de France selon certaines sources. On connaissait en effet son ancêtre le “21” mais lui-même semble trouver son origine dans le Trente-et-un qui serait né en Italie vers 1400 et peut-être avant.

C’est l’église qui vient à l’aide des historiens du jeu par l’entremise du moine italien Bernardin de Sienne dans son sermon contre les jeux de hasards en 1440. Sermon qui entraîna la destruction de nombreux jeux de l’époque.

Ce qui est amusant est que le premier maître cartier n’était autre que Johannes Gutenberg lui-même qui ne faisait pas qu’imprimer des bibles.

Comme souvent, les chroniqueurs locaux aiment à faire remonter l’origine des jeux célèbres à leur propre pays comme l’atteste l’encyclopédie libre Wikipédia suivant la langue que vous utilisez pour la consulter.

L’usage du terme Blackjack est mieux connu, il provient d’une variante anglo-saxonne où le fameux couple du valet de pique (nommé Black-Jack) et un as permettait d’obtenir le fameux 21.

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C’est donc dans une logique historique certaine que France Cartes nous propose aujourd’hui cette variante plutôt orientée jeunesse puisque le jeu est abordable dès l’âge de six ans.

Ne craignez point la damnation de vos enfants puisque dans “Jack le pirate” vous ne miserez pas, du moins pas dans la règle de base.

On y retrouve les cartes traditionnelles sous une forme réadaptée avec des cartes valant de 2 à 10, des cartes pirates pour les figures qui valent 10 points et des cartes drapeaux en place et lieu des as qui valent 1 ou 11 points au choix.

Pas de banquier ici, tous les joueurs jouent en même temps en retournant, s’ils le souhaitent une nouvelle carte de telle sorte d’approcher la somme de 21 sans jamais la dépasser.

Le joueur qui se sera approché le plus près de 21 empochera une pièce d’or ou deux s’il fait le fameux Blackjack en deux cartes.

En cas d’égalité personne ne remporte la pièce mais celle-ci est remise en jeu accompagnée d’une nouvelle pour une nouvelle manche mieux dotée.

La partie prend fin quand les 10 pièces ont été remporté et le ou les plus riches remportent la partie.

La variante permet de miser mais les règles de mise restent à l’appréciation des joueurs.

Vous l’aurez compris, cette nouveauté tient plus de l’habillage, qui est assez sympathique au demeurant, que de la création originale. Dommage que le nom de l’illustrateur (trice) soit si discret.

Vous me direz que rien ne vous empêche de jouer avec un jeu traditionnel et quelques haricots. Vous n’auriez pas tord. Voilà en peut-être une occasion de découvrir ce jeu ancien où le hasard est raisonnablement modéré. À moins bien sûr de tenter le diable … Bernardin nous aura prévenu.

“Jack le Pirate”
Un jeu très inspiré du Blackjack
Illustré par Nicolas Bernard
Publié chez France Cartes
Pour 2 à 4 joueurs à partir de 6 ans
Durée estimée de partie 15 min
Disponible depuis peu dans les 10€