7 familles 3712 victimes, coup de pioche ?

[7 Familles 3712 Victimes : le jeu de 7 familles des tueurs en série]

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Dans la catégorie art & jeux voici une idée bien décalée : le jeu des 7 Familles des tueurs en série. Alors là normalement vous devriez penser qu’il y a un gros souci. En effet le jeu des 7 Familles c’est super chiant. En général on y joue avec les enfants que les mécanismes de collecte et les répétitions de « pioche ! » font marrer pendant un voyage en train ou au quatre heure. Entre adultes c’est juste chiant tout court.

D’autre part, le thème des tueurs en série, bien que toujours tendance indémodable de trop second degré de glauque limite hollywoodienne pour peu qu’on n’y mette pas son vrai nez dedans n’est pas forcément orienté jeunesse.

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Non en fait ce n’est pas un truc pour jouer. C’est un faux jeu et un vrai produit arty décalé réalisé par une équipe de jeunes créatifs restés potes après l’école et qui se nomme le collectif Bobby Watson. Un truc pour se marrer mais pas que et puis on ne sait jamais, le premier à devenir riche et célèbre n’oublie pas les autres hein ?

Ces cartes vous n’allez pas les trouver aux galleries troufinettes ni à l’épicerie du coin. Si vous aimez l’arty morbide c’est direction la boutique en ligne.

Dans ce jeu, chaque famille semble être l’œuvre d’une personne mais on ne dit pas son nom parce que c’est le collectif. En même temps je me demande combien d’anciens d’école d’arts ont participé à un jeu des 7 Familles. Je dis ça parce que je cherche mentalement où j’ai pu mettre le mien. Mais assez d’autodigression.

Regardez donc un peu ces images en bicolorité chromatisante et sachez que la version limitée avec son petit sac choupinou est déjà épuisée. Voilà une bonne idée de pervers pour Noël. Un jour je vous présenterais le jeu de cartes des dictateurs publié en Allemagne. Mais seulement si vous avez été sages !

► Le site de Bobby Watson
► Pour acheter le jeu c’est par ici

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7 Familles 3712 Victimes :
le jeu de 7 familles des tueurs en série

Un jeu de Bobby Watson - Illustré par Bobby Watson
Publié par eux aussi
2 à 6 joueurs - A partir de 18 ans
Langue de la règle: Française
Durée: 30 minutes
Prix: 15,00 €


3 « J'aime »

C'est vraiment de très mauvais goût. À quand le "dungeon crawl" dans la maison de Fourniret ou Dutroux, ou encore le jeu de gestion d'un stalag ou d'un goulag ? Et que l'on ne vienne pas me dire que c'est de l'art conceptuel. C'est juste abject si l'on pense, ne serait-ce qu'un instant, aux souffrances endurées par les victimes de ces tueurs. N'en déplaise à l'ami Desproges, que pourtant j'admire, je ne pense pas que l'on puisse rire de tout, même avec "pas n'importe qui" ... et surtout essayer en plus de faire du pognon avec. Triste époque.

Immonde !

Le bon côté, c'est qu'on sait quoi faire si on veut apparaître dans une prochaine édition...

1 « J'aime »

Boudiou, ça chauffe ! En préambule de l'article, il est bien dit qu'il s'agit plus d'un objet jouant des codes ludiques que d'un jeu. Etonnant comme certains se récrient et s'offusquent. Le thème ici est certes glauque, mais assumé. Il est traité de manière décalée, graphique et complètement second, voire troisième degré. Par ailleurs, combien de jeux véhiculent des valeurs pas franchement terribles, bassement matérialistes, voire même guerrière ou sanglantes sous des habillages légers occultants leur véritable thème de fond sans que personne ou presque ne pousse du sourcil ou de hauts cris. Car il deviendrait dès lors nécessaire faire un sévère tri dans les ludo aïe. Voyons voir, nous avons : un tueur en série éventreur qui passe souvent entre les mailles du filet, des nobles à trucider à la guillotine, y'en a même qui réchignent et veulent sortir de la file, des mecs pourris qui se tirent dessus après un casse pour ne pas partager l'butin, des propriétaires qui cherchent à ruiner leurs locataires et construisent plein d'hôtel pour s'en foutre plein les fouilles, thème idéal en période de crise généralisée, des guerres, des guerres, des guerres avec des armes de toutes sortes, magiques ou non, des esclaves qui ne portent par leur nom mais qui le sont bel et bien, des cowboys qui se tirent dessus mais qui se relèvent après un coup de bière, ... j'en passe et des meilleurs.